Cette chronique, qui résulte d'un travail d'équipe, rassemble les analyses d'une douzaine de chercheurs sur le regard que portent les archéologues sur les « signes de la romanisation » en Gaule du Sud. Il s'agit moins, ici, de s'interroger sur le processus lui- même, dans ses différentes acceptions culturelle, politique. . . etc. — que de rechercher, dans la documentation disponible aujourd'hui et, plus largement, dans les travaux de la dernière décennie, quelles sont les sources mises à la disposition de l'historien par l'archéologie. De l'occupation du sol aux rites funéraires, les auteurs ont donc pris l'exemple de leur démarche particulière pour faire le point des acquis, des limites documentaires et des problématiques en cours.