Observant que les stratégies de réseaux ne s’inscrivent pas formellement dans la culture stratégique de certaines entreprises, notamment au Maghreb, quel qu’en soit l’étendue (entre entreprises appartenant à une même région, à un pays ou à une échelle internationale), la thèse soutenue dans cet article considère au contraire que cette forme inter-organisationnelle serait une source première du développement et de performance pour ces entreprises en situation de risques qui occasionne des coûts de transactio prohibitifs. Cette recherche exploratoire consiste dans un premier temps à mettre l’accent sur les difficultés qui ne permettent pas à des entreprises, ici le cas des firmes algériennes, de se développer en réseaux et de discuter ensuite les raisons qui favorisent davantage les partenariats publics-privés. L’exploitation de l’ensemble de ces informations nous permet de proposer quelques recommandations pour inciter les entreprises, notamment algériennes, à tendre davantage vers la forme en réseau pour se développer dans un avenir au sein d’un environnement hostile porteur de risques prohibitifs. Ces propositions sont transposables à toutes formes d’environnements hostiles au sens économique du terme.