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La survenue de la maladie du cancer vient déséquilibrer le sujet, de par le potentiel morbide dont elle est chargée, et affecter son corps par les atteintes douloureuses qui vont l’accompagner. Les conséquences sur l’économie psychique du sujet sont nombreuses. Être douloureux lorsque l’on a un cancer, c’est être irrémédiablement ramené à l’organe malade et au cancer. Mais c’est aussi être focalisé sur son corps réel sans possibilité de s’en dégager. Il s’en suit une préoccupation en lien avec la douleur, avec la maladie et enfin avec des mouvements hypocondriaques tant l’impossibilité de penser à autre chose est présente. Ainsi, la douleur sera porteuse d’émotions liées à la douleur, à la maladie grave, au pronostic. Paradoxalement à ce qui peut être attendu et imaginé chez les patients, l’après-cancer, c’està- dire la phase de rémission, donne lieu à une somation de plaintes douloureuses dotée d’une grande détresse chez le sujet. En effet, cette période tant attendue est malgré tout appréhendée de façon ambivalente, puisqu’elle s’accompagne souvent d’angoisse diffuse et de douleurs résiduelles ou séquellaires des traitements. De cette expérience intense associée à la découverte du cancer, la douleur restera le curseur à disposition du sujet pour contrôler le possible retour de la maladie. Elle aura aussi pour effet de colorer le vécu ultérieur d’autres douleurs qui seront alors ramenées à cette douleur inaugurale doublement traumatique.
La survenue de la maladie du cancer vient déséquilibrer le sujet, de par le potentiel morbide dont elle est chargée, et affecter son corps par les atteintes douloureuses qui vont l’accompagner. Les conséquences sur l’économie psychique du sujet sont nombreuses. Être douloureux lorsque l’on a un cancer, c’est être irrémédiablement ramené à l’organe malade et au cancer. Mais c’est aussi être focalisé sur son corps réel sans possibilité de s’en dégager. Il s’en suit une préoccupation en lien avec la douleur, avec la maladie et enfin avec des mouvements hypocondriaques tant l’impossibilité de penser à autre chose est présente. Ainsi, la douleur sera porteuse d’émotions liées à la douleur, à la maladie grave, au pronostic. Paradoxalement à ce qui peut être attendu et imaginé chez les patients, l’après-cancer, c’està- dire la phase de rémission, donne lieu à une somation de plaintes douloureuses dotée d’une grande détresse chez le sujet. En effet, cette période tant attendue est malgré tout appréhendée de façon ambivalente, puisqu’elle s’accompagne souvent d’angoisse diffuse et de douleurs résiduelles ou séquellaires des traitements. De cette expérience intense associée à la découverte du cancer, la douleur restera le curseur à disposition du sujet pour contrôler le possible retour de la maladie. Elle aura aussi pour effet de colorer le vécu ultérieur d’autres douleurs qui seront alors ramenées à cette douleur inaugurale doublement traumatique.
Après un bref exposé des modalités psychologiques et psychopathologiques de la douleur chez le sujet, les auteurs présentent une méthode d’évaluation et de bilan psychodynamique du sujet douloureux. Ils proposent également deux outils adaptés à la prise en charge des patients douloureux au sein d’équipes pluriprofessionnelles : la trame pour un bilan psychodynamique et des « items interface » permettant un échange pluriprofessionnel pour l’accompagnement des patients. Trois axes : psychopathologie, méthode et utilisation du bilan, résultats mis en évidence des organisations sous-jacentes nécessaires à la prise en charge.
L’évaluation biopsychosociale en neuromodulation est une exigence de la HAS et une étape essentielle dans la pratique de l’implantation. Le groupe de travail neuromodulation et psychologie, issu de la commission professionnelle des psychologues de la Société française d’étude et de traitement de la douleur, a réalisé une synthèse de la littérature et propose une série de recommandations concernant les aspects psychologiques et psychopathologiques de la neurostimulation implantée avec une démarche en trois temps : en préimplantatoire, après la phase d’essai et avant l’implantation définitive, en postimplantatoire. Il s’est attaché également à proposer des modalités d’entretiens cliniques spécifiques pour saisir la représentation du matériel, de l’implantation, l’image du corps, le vécu corporel de la douleur, les fonctions de la douleur dans l’économie psychique du patient, les perceptions de la technique par les proches, l’impact du soulagement, les troubles cognitifs éventuels, la personnalité, les troubles thymiques, les antécédents personnels et familiaux. Les recommandations présentes dans cet article ont donc pour objectif de donner des repères quant à l’évaluation psychologique et psychopathologique et à ouvrir sur des démarches de recherche plus adaptée.
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