La reconnaissance des personnes : ce dont les institutions sont capables

Quand l’échange de savoirs se heurte à la reconnaissance

“…Depuis, le concept de reconnaissance a évolué et a été mobilisé de plusieurs manières. Issu de la philosophie sociale et politique, il est progressivement sociologisé (Giuliani et al, 2008) pour analyser les formes concrètes de reconnaissance dont sont capables les institutions, leurs origines et les processus à l'oeuvre. Par ailleurs, de nos jours, les luttes pour la reconnaissance qui se multiplient (souvent en lien avec des mouvements sociaux d'exclus, de groupes marginalisés), réactivent l'intérêt des sociologues : sans-papiers ou chômeurs, malades mentaux ou handicapés, SDF, gens du voyage, toxicomanes, malades du sida, prostituées, homosexuels, constituent des collectifs qui se mobilisent et revendiquent non seulement des droits mais aussi le respect et la dignité (Fraser, 2005).…”

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“…As reflexões que se apresentam alicerçam-se num programa de investigação comum: compreender de que forma se faz, desfaz e refaz o reconhecimento dos seres mais vulneráveis que habitam o mundo escolar, sobretudo quais as formas, as condições e os limites do seu reconhecimento. 1 Trata-se de uma linha de investigação em crescente expansão que sido desenvolvida, por investigadores a nível internacional (Breviglieri, 2009;Dubet, 2004;Dubet et al, 2013;Giuliani et al, 2008;Honneth, 2005;Laforgue, 2009;Pattaroni, 2007;Payet, 2006;Payet et al, 2008), mas também a nível nacional (Dionísio, Resende & Caetano, 2014;Feijão & Freitas, 2014;Resende & Gouveia, 2013).…”