“…Cette clinicienne observe des symptômes-troubles psychosomatiques, état dépressif et troubles de l'estime de soi, angoisses de perte, agressivité, détachement affectif et gel émotionnel, clivages-susceptibles d'apparaître une année après l'instauration de ce mode de garde. Les cliniciens se saisissent de la théorie de l'attachement comme d'une porte d'entrée pour comprendre l'origine de leurs difficultés affectives [23][24][25][26]. Dans cette perspective, la résidence alternée questionne de par les séparations qu'elle engendre entre l'enfant et sa ou ses figure(s) d'attachement potentielle(s), et notamment la mère, séparations qui en fonction de leur rythme, de leur régularité et de leur durée, sont susceptibles d'activer le système d'attachement du jeune enfant [23][24][25][26].…”