“…L'enregistrement exceptionnel conservé à Tourville comporte, au-dessus du replat d'érosion de la basse terrasse élaboré dans la craie par le fleuve périglaciaire entre +2 et +5 m NGF ( fig. 12) : des graviers fluviatiles périglaciaires (A du stade 10), un paléoestuaire interglaciaire (B du MIS 9, daté par IRSL de 300 ka), un corps de graviers fluviatiles périglaciaires (C du SIM 8), un paléoestuaire interglaciaire D (daté du SIM 7 ; D1 est daté par IRSL de 200 ka), avec le passage au sommet (D2 et D3) au glaciaire suivant saalien (SIM 6), des sables fluvio-marins E1, puis fluviatiles, un corps sableux complexe (F à J) à dominante de sables éoliens, mais avec encore des influences fluviatiles, des apports périglaciaires de versant, des petits paléosols (SIM 6 : Saalien supérieur) surmontés par un pavage périglaciaire L de versant weichselien (Lautridou, 1982(Lautridou, , 1985Balescu et al, 1997 ;Lautridou in Cliquet et al, 2011b).…”