Les pouvoirs publics se préoccupent aujourd’hui non seulement de la santé des citoyens mais également de leur santé intime, comme le prouve la médiatisation actuelle des discours de santé publique sur les différentes possibilités d’énonciation en ligne. Les frontières qui séparent le privé du public, ou celles de l’intime et du public, deviennent de plus en plus poreuses dès lors qu’une grande part de nos relations sociolangagières sont construites via le numérique. Partant, ce travail entend examiner le lien entre genre de discours et mise en discours intime de la santé à partir et autour de l’usage du pronom on , pour faire émerger les différences et/ou les spécificités imposées par le genre et pour observer si le tchat et le courriel, comme pratiques langagières émanant d’un ethos souffrant, reflètent ou non des textualités différentes que on met en exergue.