À l'aide de données inédites du recensement de 1991 de Statistique Canada, nous examinons les différences femmes-hommes, pour cinq catégories professionnelles, quant aux structures spatiales des déplacements résidence-travail, au moyen de mesures de dissimilarité appliquées à des matrices origine-destination. Compte tenu des particularités de Montréal, nos données sont en accord avec plusieurs conclusions communément admises dans la littérature. En ce qui concerne plus spécifiquement la structure des déplacements pendulaires, nous examinons deux hypothèses : (1) le comportement des femmes est plus nettement distinct de celui des hommes de la même catégorie professionnelle que de celui des femmes d'autres catégories; (2) la structure des déplacements pendulaires des femmes est plus nettement distincte de celle des hommes pour les catégories professionnelles de statut supérieur que pour les autres. Nos résultats sont mitigés : si les hypothèses ne sont pas catégoriquement rejetées, elles sont pour le moins mises en doute.We use unpublished 1991 Statistics Canada Census data to examine male-female differences in the spatial structure of home-to-work commuting, for five occupational categories, by applying dissimilarity measures to origin-destination matrices. After allowing for the particular characteristics of Montréal, our data agree with several findings found in the literature. Regarding more specifically the spatial structure of commuting, we consider two hypotheses : (1) the behavior of women is more dissimilar from that of men of the same occupational category than from that of women of other categories; (2) women's spatial structure of commuting is more dissimilar from that of men for higher-status occupational categories than for lower-status ones. Results are mixed. While the hypotheses are not clearly rejected, they are definitely challenged