Sommaire. 2014 Les mesures de la constante solaire faites au Mont Wilson et à Montezûma ont été souvent utilisées pour la détermination de l'absorption atmosphérique. Les méthodes employées ont conduit à des erreurs. Un traitement correct des chiffres conduit aux conclusions suivantes : 1° l'hypothèse d'une absorption de Rayleigh, superposée à une absorption indépendante de la longueur d'onde est inadmissible; 2° il n'y a pas d'absorption neutre; celle qui se superpose à la diffusion moléculaire varie grossièrement suivant une puissance de la longueur d'onde comprise entre 1,1 et 1,5 et variable d'un jour à l'autre; 3° le coefficient théorique de la diffusion moléculaire doit être diminué d'au moins 25 pour 100; 4° l'expérience à elle seule ne donne aucun appui à l'hypothèse d'une absorption minima infranchissable et tout se passe seulement comme si chaque chiffre d'absorption était d'autant moins probable qu'il est plus faible; 5° malgré les autres causes d'absorption, la transparence théorique est souvent dépassée dans l'ultraviolet; 6° il est illusoire de vouloir tirer des chiffres une valeur du nombre N d'Avogadro.