Cet article traite de la façon dont est mise en marché la banlieue de masse à Montréal dans les années 1950 et 1960. En analysant les publicités relatives aux résidences unifamiliales neuves dans les journaux francophones et anglophone de la métropole, je cherche à mieux comprendre comment évoluent les stratégies publicitaires mises de l’avant et comment se structure l’idéal suburbain qui s’en dégage. L’analyse permet de faire ressortir ce qui constitue une publicité idéaltypique pour la période étudiée, mais également de constater que le discours et les stratégies utilisés se complexifient au fil des ans et convergent d’un groupe linguistique à l’autre, du moins pour ce qui est de leur contenu.