The archaeological site of Kikiniu (a.k.a. Kulupuari) in the mid-reaches of the Kikori River, Gulf Province (Papua New Guinea) contains a rich assemblage of ceramic sherds dating to 1550-1000 calBP. This is a region for which there is no ethnographic and no prior archaeological evidence of ceramic manufacture, but for which during the ethnographic period premade pottery vessels are well known to have been imported en masse from long-distance seafarers from Yule Island and Port Moresby. Here we present initial petrographic analyses of sand temper/inclusions from 20 excavated sherds from Kikiniu, and 14 samples of modern beach and river sand collected across the area, to determine whether the Kikiniu ceramics could have been locally manufactured, and if not, from where they were imported. Our preliminary results confirm that the majority of the sherds, and possibly all, are from ceramics that were probably imported from manufacturing sites to the south-east. Given that the Kikiniu region was then a rainforest, sago-rich region, ceramics probably arrived at Kikiniu as part of the sago trade as far back as c.1550-1000 calBP.
RÉSUMÉLe site archéologique de Kikiniu (alias Kulupuari) qui se trouve sur le tronçon intermédiaire de la rivière Kikori, Province du Golfe (Papouasie-Nouvelle-Guinée) contient un riche assemblage céramique datant de 1550à 1000 calBP. C'est une région pour laquelle il n'y a aucune preuve ethnographique et archéologique de la fabrication de la céramique. En revanche pendant la période ethnographique, des poteries pré-faites bien connus ontété importées en masse par voie maritime depuis l'île de Yule ainsi que de Port Moresby. Nous présentons ici les premières analyses pétrographiques des dégraissants sableux et inclusions de 20 tessons de Kikiniu, ainsi que de 14 echantillons de sables provenant de plages et rivières locales, afin de savoir si les céramiques de Kikiniu ontété fabriquées localement, et si non, d'ou elles ontété importées. Nos résultats préliminaires confirment que la majorité des tessons, et peut-être tous, sont issus de céramiques probablement importées de sites de fabrications situés plusà l'est. Compte tenu que la région de Kikiniuétait alors recouverte d'une forêt tropicale riche en sagou, les céramiques de Kikiniu sont probablement arrivées dans le cadre d'un commerce d'échange avec le sagou entre 1550 et 1000 calBP.