A Larsa (Iraq du Sud), site de 200 hectares qui domina la Mésopotamie au début du 2e millénaire av. J.-C., l’étude du système hydraulique, urbain et péri-urbain, est en cours. Elle s’appuie notamment sur l’approche géophysique, moyen privilégié d’identification et d’interprétation des structures enfouies et de leur cartographie. L’étude des signatures magnétiques des ouvrages d’adduction (canaux et canalisations), de stockage (bassins) et de protection (digues) permet, au-delà de leur caractérisation typologique (architecturale et architectonique), l’analyse fonctionnelle d’un système aussi vaste que complexe.