Although there have been numerous studies on the economics of weed control in agriculture, relatively few studies have focused on weeds in natural ecosystems. A stochastic dynamic simulation model and a stochastic dynamic programming model are developed to: (A) identify the combination of control options that is optimal for blackberry (Rubus anglocandicans) in Australian natural ecosystems, (B) assess whether an integrated control strategy is superior to chemical-only strategies, (C) evaluate the net benefits of biological control (a rust and grazing by goats), and (D) determine how changes in model parameters affect the optimal control strategy. The results indicate that, while an integrated strategy combining chemical and nonchemical control methods may be optimal in certain circumstances, it is not necessarily superior to a chemical-dominant strategy in all cases. The results show that grazing goats for control of blackberry can be optimal despite uncertainty about its effectiveness. Policy makers need to be aware of the trade-offs between choosing more effective control options that may impose environmental and health risks versus less effective control strategies that are safer to the environment and human health.Bien que la lutte contre les mauvaises herbes en agriculture ait fait l'objet de nombreusesétudeś economiques, peu d'entre elles se sont penchées sur les mauvaises herbes dans lesécosystèmes naturels. Dans le présent article, nous avonsélaboré un modèle dynamique de simulation stochastique et un modèle dynamique de programmation stochastique pour a) déterminer la combinaison optimale de stratégies de lutte contre la ronce (Rubus anglocandicans) dans lesécosystèmes naturels australiens; b) déterminer si une stratégie de lutte intégrée donne des résultats supérieurs ou nonà ceux d'une stratégie fondée sur l'utilisation d'herbicides uniquement; c)évaluer l'avantage net de la lutte biologique (la rouille et le broutage par les chèvres); d) déterminer de quelle façon une modification des paramètres du modèle affecte la stratégie de lutte optimale. Bien qu'une stratégie de lutte intégrée combinant des moyens chimiques et non chimiques puisse se révéler optimale dans certains cas, les résultats de notré etude montrent qu'elle n'est pas nécessairement supérieureà une stratégie fondée sur l'utilisation d'herbicides. Les résultats montrentégalement que le broutage par les chèvres comme moyen de lutte contre la ronce peutêtre optimal malgré l'incertitude concernant son efficacité. Les décideurs doivent connaître les avantages et les inconvénients des diverses stratégies : certaines stratégies très efficaces peuvent présenter des risques pour l'environnement et pour la santé humaine, tandis que d'autres stratégies moins efficaces peuvent se révéler plus sécuritaires pour l'environnement et pour la santé humaine.