“…Dans le cadre des modèles WS-PS, les estimations fournies à la fin des années 1990 et au début des années 2000 varient entre 8 % et 10 % (Pisani-Ferry, 2000 ;L'Horty Rault, 2003). En se fondant sur une relation de Phillips en forme réduite et sur un modèle dynamique permettant de distinguer explicitement le Nairu du chômage structurel, Heyer, Timbeau (2002) (Lemoine, Monperrus-Veroni, Reynès, 2007) estime, lui, le taux de chômage structurel à 8 % en 2006 et analyse les performances en matière de chômage eu égard à la croissance en ces termes : « entre 2001 et 2005, le ralentissement de la croissance a peu fait remonter le chômage pour deux raisons : d'une part les chefs d'entreprises ont peu ajusté leurs effectifs ; d'autre part (…) le dispositif de retraite anticipée pour carrière longue a ralenti la population active en 2004 ». Depuis le début 2006, à la suite d'un net ralentissement de la population active, le chômage a recommencé de baisser plus fortement que la croissance ne l'aurait laissé espérer ».…”