Le portrait du roi : entre art, histoire, anthropologie et sémiologie

Pinelli, A Morace; Sabatier, Gérard; Stollberg-Rilinger, Barbara; Tauber, Christine; Bodart, Diane H.

doi:10.4000/perspective.423

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“…Louis Marin n'est pas le seul théoricien à avoir souligné la capacité du portrait à rendre présent ce qui est absent, comme l'ont récemment rappelé Christine Tauber et Antonio Pinelli. Pline l'Ancien y faisait déjà allusion dans l'histoire de la fille du potier Butadès de Sicyone qui conservait l'image de son amoureux lorsqu'il partait au loin 29 . Peter Burke fait également référence au pouvoir de suppléance de la représentation lorsqu'il annonce que tourner le dos à un portrait du roi Louis XIV revenait à tourner le dos au roi 30 .…”

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Une arme à double tranchant : le déploiement du portrait de la reine dans les édifices gouvernementaux et dans les caricatures québécoises

Desforges

2015

racar

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Since the recent increase in the number of representations of Queen Elizabeth II in Canadian government buildings, Quebec cartoonists have seized the motif of the royal portrait to denounce the Harper government’s uses of the sovereign’s image. Drawing on Louis Marin’s definition of representation, this article considers the powers granted by the state to the Queen’s portrait and highlights its critique in Quebec caricatures. Indeed, while the portrait of the Queen allows the Prime Minister to legitimize his authority, its satirical representations denounce the government’s re-actualization of an absent monarchy. The royal portrait is then satirized both as a powerless object and as a weapon threatening to overshadow other Canadian political and religious symbols

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