Le rôle de l’émotion exprimée dans le cours de la schizophrénie

Abstract

RÉSUMÉ Au cours d'une décennie consacrée à d'abondantes recherches sur le cerveau, une avenue s'est, entre autre, ouverte pour démontrer l'importance de prendre en ligne de compte les facteurs psychosociaux dans le cours de la schizophrénie. Le but de cet article est de décrire brièvement le concept « d'émotion exprimée » qui s'est souvent révélé utile comme facteur de prévisibilité de la rechute dans différents types de maladies mentales graves. Nous y décrirons également un programme de recherches entrepris au Centre de recherche de l'Hôpital Douglas dans le but d'approfondir notre compréhension du lien entre la famille et le cours de la schizophrénie. Certains résultats seront également présentés pour souligner la complexité du rôle de la dynamique familiale dans la maladie mentale.

Patients’ Report of Help Provided by Relatives and Services to Meet Their Needs

“…Various studies have indicated that social support provided by relatives helped prevent hospitalization or at least diminish its length due to prompter intervention (Carpentier et al 1999;Becker et al 1997;Albert et al 1998). Other studies have concluded that relapse was not associated with the amount of contact with high familial expressed emotions (King and Rochon 1995;King and Dixon 1999), but related more closely to the severity of the disorder. Conversely, other previous works have highlighted the fact that lengthy hospitalizations, more common among GwithoutF patients, tend to sever family or social networks (Browne and Courtney 2007;Angel and Test 2002;Kaiser 2000); more acute disorders and co-morbidity with drugs may also alienate families.…”

La pertinence du paradigme stress-coping dans l’élaboration d’un modèle de gestion du stress pour personnes atteintes de schizophrénie

“…Des résultats récents forcent à mettre en doute l'hypothèse selon laquelle un degré d'ÉE élevé provoque une détérioration clinique chez des personnes atteintes de schizophrénie (King et Rochon, 1995) et évo-quent plutôt une interaction entre l'état clinique de l'individu, le contexte et la réaction de la famille.…”