“…Sans fonction grammaticale, le statut de mot de l'interjection est mis à mal. Certains ouvrages insistent alors sur la fonction énonciative de l'interjection, qui agit comme une marque de discours, d'intervention de l'énonciateur (Denis et Sancier-Château, 1994, Choi-Jonin et Delhay, 1998, Éluerd, 2008, Éluerd, 2009, Van Raemdonck et al, 2011. Le lien entre interjection et énonciation ne fait pas pour autant basculer automatiquement l'interjection du côté de l'unité phrastique, mais permet surtout de conférer à ces mots un caractère particulier.…”