“…La scène punk montréalaise plus localisés, mais plutôt s'inscrivant dans un entrecroisement de lux la traversant, de scapes pour reprendre le terme d'Arjun Appadurai (2001), et de forces en émanant. À l'instar de certains auteurs qui proposent de croiser les deux notions de scène et de communauté (entre autres : Grenier & Morrison, 1995), nous considérons que le punk montréalais peut être compris en superposant les deux tendances. Suivant ces deux axes d'analyse, nous nous attardons dans le reste de cet article à décrire le punk produit à l'intérieur des murs des salles de concerts montréalaises comme une scène où se croisent, d'une part, des lignes de fractures tendant à localiser les pratiques par l'établissement de frontières, et d'autre part, des vecteurs de transgression de celles-ci décloisonnant l'espace culturel et en reconnaissant le caractère métissé.…”