“…Si notre analyse est exacte, nous ne devons pas hésiter à qualifier de terroriste toute personne qui s'attaque violemment aux personnes dans les États démocratiques qui satisfont au double critère de consentement et de participation : consentement des citoyens au régime spolitique qui les gouverne, participation effective et collective des minorités au mécanisme de changement et de gouvernement. C'est pourquoi la définition de Revel (1980) tient : « Le terrorisme en démocratie », écrit-il, « est dû à la démence idéologique de minorités trop peu représentatives pour acquérir un poids politique par les moyens légaux existants. Leurs crimes relèvent de la catégorie des crimes contre l'humanité, au même titre que ceux des nazis ou des Khmers rouges, et doivent être traités en conséquence.…”