“…La proportion des hémocultures pour F. necrophorum (seule ou en infection mixte) est moins importante et probablement moins biaisée dans le travail prospectif de Hagelskjaer et al, puisque cela ne concerne que 36 malades sur 58 (62,1 %) : chez les autres patients, la bactérie n'a pu être identifiée que sur d'autres types de prélèvements [5]. Fusobacterium peut en effet être isolée dans le liquide céphalo-rachidien [8,63], le liquide pleural [21] ou des collections abcédées crâniocervicales ou périphériques [6,9,40,53]. La positivité pour le Fusobacterium a permis à de nombreuses reprises de redresser le diagnostic et donc d'adapter l'antibiothérapie, mais au prix d'un délai conséquent, risquant d'être fatal pour le patient [4,7,38,41,44].…”