“…Ainsi, ces personnes identifient elles-mêmes la sécurité comme un facteur clé de leur adaptation et de leur stabilité résidentielle (Kloos et Shah, 2009; Whitley, Harris et Drake, 2008; Wright et Kloos, 2007). En contexte domiciliaire, les besoins en matière de sécurité formulés par les personnes présentant un trouble mental portent sur l’exposition à la violence et à la criminalité (agressions ou violation de domicile) (Browne et Courtney, 2005; Piat et al, 2012), de même que sur l’accès à un logement salubre ainsi qu’à des équipements et du mobilier décents (Nelson et al, 2003). Or, les personnes qui présentent un trouble mental grave doivent souvent se contenter de logements de piètre qualité en milieu défavorisé (Forchuk et al, 2006), lesquels sont associés à une exposition accrue aux risques pour leur santé et leur intégrité physique (Adamkiewicz et al, 2011; Camilloni et al, 2013).…”