International audienceThe use of the tools provided by economics to study addictive behaviours dates back to a few decades. Despite a large number of publications confirming the interest of economists in this topic, economics has long struggled – and is still struggling – to impose itself as a discipline of reference in the analysis of addictions. The aim of this paper is to present a brief overview of what economics as a scientific discipline can bring to the analysis of addictive behaviors. The variety of methods, approaches and points of view within economics is such that it is not possible to present an exhaustive overview here. Our main goal is to describe the potentialities to non-specialists. It is proposed to organize these under five headings, which can be associated with five traditional branches of economics: microeconomics of consumer theory, industrial economics, public economics (comprising two sub-branches: political economy and welfare economics), macroeconomics and public policy evaluation.L’application des outils procurés par la science économique aux comportements dits addictifs remonte à quelques dizaines d’années. Malgré un nombre important de publications confirmant l’intérêt des économistes pour ce thème, la science économique a longtemps peiné – et peine aujourd’hui encore – à s’imposer comme discipline de référence dans l’analyse des addictions. L’objectif de cet article est de dresser un rapide panorama de ce que l’économie, en tant que discipline scientifique, peut apporter à l’analyse des comportements addictifs. La variété des méthodes, des approches et des points de vue au sein de la science économique ne permet évidemment pas de prétendre à l’exhaustivité. Il s’agit avant tout de proposer un tour d’horizon des potentialités aux non-spécialistes de la discipline. Nous proposons de les articuler autour de cinq axes pouvant être associés à cinq branches classiques de la science économique : la microéconomie du consommateur, l’économie industrielle, l’économie publique (regroupant deux sous-branches : l’économie politique et l’économie du bien-être), la macroéconomie et l’évaluation des politiques publiques