“…Les partisans du développement de telles technologies mettent successivement en avant les bienfaits de la phyto-remédiation pour les « milieux récepteurs », revendiquent un fonctionnement économe en énergie, font valoir une valeurajoutée en termes de diversité floristique et faunistique. Dans le camp adverse, l'efficacité du traitement est remise en question, notamment du fait de processus de bioaccumulation dans les végétaux [Boutin 2013], la viabilité d'écosystèmes artificiels est interrogée (en particulier leur coût d'entretien) et la possible systématicité du recours à de telles méthodes au titre de mesures compensatoires est dénoncée [Barnaud & Chapuis 1999]. La séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser) est notamment mobilisée pour créer ou restaurer des zones humides [AFEPTB, 2018], tandis que l'efficacité de l'emploi de cet outil en France est questionnée [Bigard et al 2018].…”