2018
DOI: 10.17118/11143/14493
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Les instruments de la critique politique et sociale comme objets pour l’étude des idéologies langagières : l’exemple d’un « Atelier de désintoxication de la langue de bois »

Abstract: Cet article montre comment les instruments de la critique politique et sociale permettent d'observer les systèmes de valeurs relatifs à la langue et aux discours. L'analyse s'appuie sur l'étude d'un « Atelier de désintoxication de la langue de bois », créé en France dans les années 2010. Ayant identifié que la « langue de bois » correspond, dans l'imaginaire linguistique des locuteurs étudiés, à des pratiques discursives négatives, nous interrogeons ce que pourraient être, par contraste, des pratiques discursi… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1

Citation Types

0
0
0
1

Year Published

2022
2022
2022
2022

Publication Types

Select...
1

Relationship

0
1

Authors

Journals

citations
Cited by 1 publication
(1 citation statement)
references
References 8 publications
(1 reference statement)
0
0
0
1
Order By: Relevance
“…En ce sens, les utilisations du mot réconciliation au Parlement canadien sont diverses et nuancées. La « langue de bois » (Pineira et Tournier, 1989 ;Krieg-Planque, 2018) à laquelle nous aurions pu nous attendre n'est ici ni systématique ni généralisée ; les parlementaires alternent dans leur utilisation des rhétoriques, parfois dans un même énoncé. Or, l'emploi partisan du discours autochtone rapporté, le recours inégal à la rhétorique d'autodétermination chez les parlementaires d'un parti à l'autre et l'absence de plusieurs éléments propres à cette rhétorique sont autant de marques qui invitent à penser que, si la rhétorique d'autodétermination est effectivement mobilisée dans les débats parlementaires autour du mot réconciliation, elle ne l'est qu'en surface.…”
Section: Discussion Et Conclusionunclassified
“…En ce sens, les utilisations du mot réconciliation au Parlement canadien sont diverses et nuancées. La « langue de bois » (Pineira et Tournier, 1989 ;Krieg-Planque, 2018) à laquelle nous aurions pu nous attendre n'est ici ni systématique ni généralisée ; les parlementaires alternent dans leur utilisation des rhétoriques, parfois dans un même énoncé. Or, l'emploi partisan du discours autochtone rapporté, le recours inégal à la rhétorique d'autodétermination chez les parlementaires d'un parti à l'autre et l'absence de plusieurs éléments propres à cette rhétorique sont autant de marques qui invitent à penser que, si la rhétorique d'autodétermination est effectivement mobilisée dans les débats parlementaires autour du mot réconciliation, elle ne l'est qu'en surface.…”
Section: Discussion Et Conclusionunclassified