Le pari sportif basé sur les rencontres des matchs de football, baptisé « Parifoot », est devenu le « refuge » de nombreux jeunes dans les métropoles camerounaises. En s’intéressant au contexte sociopolitique et économique ayant favorisé le développement de ce phénomène au Cameroun et les profils des jeunes qui y sont impliqués, à Yaoundé – la capitale et l’une des deux villes les plus peuplées du pays –, cette contribution examine la façon dont l’exposition des jeunes à la pauvreté, au chômage et au sous-emploi les pousse à capitaliser leur culture « footballistique » dans ce jeu, tout en espérant gagner de l’argent pour améliorer leurs conditions de vie, dans un contexte de mondialisation du sport.