Les noyaux suprachiasmatiques : une horloge circadienne composée

Abstract

Retrouvez chaque mois médecine/sciences sur France-Info dans la chronique « Info-Sciences » de Marie-Odile Monchicourt, du lundi au mercredi.france-info.com

Circadian Control of Antibacterial Immunity: Findings from Animal Models

“…The main oscillator, termed the central oscillator, is the suprachiasmatic nucleus (SCN), which is located at the base of the hypothalamus. Peripheral oscillators are present in many cells, tissues and organs (Dardente and Cermakian, 2005 ). The role of the SCN is to coordinate and synchronize different oscillators (Ko and Takahashi, 2006 ).…”

Circadian influences on myocardial infarction

“…Neurons in the SCN generate self-sustained daily oscillations of gene expression and electrical activity with a frequency of close to 24 h (Herzog and Schwartz, 2002 ). The SCN keeps the circadian rhythms of different peripheral organs synchronized to each other as well as to the environmental light-dark cycle (Dardente and Cermakian, 2005 ). Although every mammalian cell is believed to express the circadian clock genes, it has been shown that some cells outside the SCN are not able to maintain self-sustained circadian oscillation in the absence of the SCN (Fukuhara and Tosini, 2003 ).…”

Redondance génétique et synchronisation cellulaire dans les horloges circadiennes

“…Chez les mammifères la rythmicité des fonctions cellulaires, physiologiques et comportementales, indispensables à la survie de l'espèce et au bien-être de l'individu, résulte d'un fonctionnement temporellement coordonné de nombreuses unités rythmiques (oscillateurs) pré-sentes dans la plupart des tissus, centraux et périphé-riques [1][2][3] (Figure 1). Les noyaux suprachiasmatiques (NSC) de l'hypothalamus constituent l'horloge centrale dominante ; ils ont en charge l'intégration de signaux externes (en particulier les conditions lumineuses) puis la distribution de l'heure astronomique aux oscillateurs circadiens (fonctionnant de façon endogène et avec une période proche, mais différente, de 24h).…”

“…Takahashi aux États-Unis et de P.M. Nolan en Grande-Bretagne ont déjà permis d'identifier les gènes Clock et Fbxl3 et il ne fait aucun doute que la liste d'acteurs moléculaires de l'horloge va encore s'étoffer. D'une manière générale la contribution de chacun de ces acteurs, considéré indépendamment, au mécanisme moléculaire, semble ne pas être fondamentale puisque les souris mutantes ou invalidées pour la plupart de ces gènes (plusieurs restent toutefois à caractériser) demeurent rythmiques, du moins sur le plan comportemental si l'on limite celui-ci à l'activité locomotrice de l'animal dans une roue (pour de plus amples explications [2]). Cela semble être une conséquence de la redondance génétique du système.…”