“…Si la mobilité est d'abord géographique, elle trouve également sa place dans les discours individuels, dans la circulation orale de récits et dans les productions textuelles et visuelles propres à la pratique. Les médias de l'escalade ne cessent pas de promouvoir une mobilité transnationale intense caractérisée par des voyages dans des sites de rêves, des « hauts lieux » (Sayeux, 2010) de la pratique disséminés autour du monde. Alors que l'ethnographie confirme cette mobilité, mettant en avant des participants constamment en voyage, elle permet également de s'interroger sur sa démocratisation affichée.…”