Les pionniers de la démocratie

Contexte scolaire et estime de soi à l’adolescence : étude comparative entre adolescents non déficients et adolescents présentant une déficience intellectuelle légère

“…Pour bien des auteurs, une perception positive de soi à l'adolescence constitue un des facteurs déterminants de la réussite scolaire (Compas, 1991 ;Harter, 1998 ;Perron, M., 2001 ;Perron, R., 1991 ;Rosenberg, 1995). Les adolescents qui réussissent à l'école ont en effet une meilleure image d'eux-mêmes, ont tendance à apprécier l'école et à persister davantage dans leurs études.…”

“…Les études menées par Pierrehumbert et al (1988) et Pierrehumbert, Tamagni-Bernasconi, et Geldof, (1998) révèlent en effet que la description spontanée que font d'eux-mêmes les enfants et les jeunes adolescents de classes spécialisées (accueillant des élèves en grandes difficultés dans le système scolaire) est en moyenne beaucoup plus positive que celle qu'ils fournissent quand on leur demande explicitement de se comparer avec leurs camarades restés dans la filière traditionnelle. Ainsi, hors du champ de la comparaison de pairs d'âge particulièrement performants, les élèves placés dans les classes spécialisées ont tendance à présenter des niveaux d'estime de soi scolaire supérieurs, et parfois même largement supérieurs, à ceux des élèves restés dans les classes traditionnelles (Lelord & André, 1999;Perron, 1991).…”

“…La deuxième est que l'absence de comparaison sociale avec les pairs d'âge ne leur permet plus d'avoir de motif de dévalorisation. Si bien que, dans certains cas, l'accompagnement pédagogique positif peut favoriser une survalorisation de leurs capacités, cependant peu réaliste chez ces élèves dont le niveau de compétences scolaires et cognitives reste objectivement faible (Perron, 1991).…”

“…Plus spécifiquement, il s'agit ici de vérifier si, comme dans les travaux antérieurs menés près d'enfants de classes spécialisées (Perron, 1991), les adolescents fréquentant également un cursus scolaire spécialisé tendent, eux aussi, à une relative surévaluation de soi comparativement à leurs pairs du même âge insérés dans le cursus scolaire « normal ». Pour ce faire, l'Echelle Toulousaine d'Estime de Soi (E.T.E.S.…”

The role of familiarity with the experimenter on cognitive performance, metacognition, pro-social behaviors, and the well-being of adults with moderate to severe intellectual disabilities

“…This is the case in the present study, because the participant is in a low hierarchical position in relation to the experimenter (Julien-Gauthier et al, 2009), with the risk of infantilization or stigmatization, leading to a loss of self-confidence and inappropriate responses (Tassé et al, 2009). This tendency is particularly strong in people with intellectual disabilities who have low self-esteem (Atkinson, 1988;Fortin and Carrier, 1994;Sigelman et al, 1981) and are prone to anxiety and discouragement (Perron, 1991). Moreover, these people often experience social rejection (Atkinson, 1988;Fortin and Carrier, 1994;Sigerlman, 1983), either implicit or explicit, by their teacher or peer group, a situation that is exacerbated by their poor academic performance (Parent and Gonnet, 1965).…”