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Les filovirus ont en commun la structure de leur génome. Celle-ci est composée d'une succession linéaire de gènes, séparée par de courtes régions intergéniques et codant pour la nucléoprotéine NP, la protéine VP35, la protéine VP40, la glycoprotéine sécrétée sGP et la glycoprotéine de surface (GP), la protéine VP30, la protéine VP24 et la polymé-rase L [2,3]. Les protéines NP, VP35, VP30 et L constituent, avec l'ARN viral, le complexe réplicatif permettant la synthèse des ARN messagers viraux et la production d'ARN génomique et anti-génomique viral. Ce complexe, appelé ribonucléoprotéine, est transporté à la membrane plasmique. L'interaction avec la protéine de matrice VP40 déclenche le bourgeonnement des virions à la surface cellulaire. Ceux-ci sont ainsi enveloppés d'une bicouche lipidique et arborent à leur surface la glycoprotéine GP, responsable de l'attachement aux cellules cibles. Cette GP provient de l'édition du gène codant pour la sGP, un phéno-mène exclusivement retrouvé dans les virus Ebola et absent des virus Marburg [3]. Fait intéressant, bien que les protéines des virus Ebola et Marburg soient très similaires, leurs fonctions diffèrent. Ainsi, chez Ebola, la protéine VP24 bloque la réponse à l'interféron, alors que cette fonction est portée par la protéine de matrice VP40 dans le virus Marburg [4,5]. La protéine VP24 du virus Marburg a, quant à elle, été récemment identifiée comme un effecteur important dans la régulation du stress oxydatif, par sa liaison à Keap1 (kelch-like ECHassociated protein 1) [6]. Depuis la découverte du premier filovirus (Marburg 1967), de nombreuses campagnes de recherche ont été entreprises afin de caractériser le réservoir de ces virus. Ces études ont permis d'identifier divers mammifères infectés par le virus Ebola et notamment des CIRI (centre international de recherche en infectiologie), Inserm U1111, laboratoire bases moléculaires de la pathogénicité virale,
Les filovirus ont en commun la structure de leur génome. Celle-ci est composée d'une succession linéaire de gènes, séparée par de courtes régions intergéniques et codant pour la nucléoprotéine NP, la protéine VP35, la protéine VP40, la glycoprotéine sécrétée sGP et la glycoprotéine de surface (GP), la protéine VP30, la protéine VP24 et la polymé-rase L [2,3]. Les protéines NP, VP35, VP30 et L constituent, avec l'ARN viral, le complexe réplicatif permettant la synthèse des ARN messagers viraux et la production d'ARN génomique et anti-génomique viral. Ce complexe, appelé ribonucléoprotéine, est transporté à la membrane plasmique. L'interaction avec la protéine de matrice VP40 déclenche le bourgeonnement des virions à la surface cellulaire. Ceux-ci sont ainsi enveloppés d'une bicouche lipidique et arborent à leur surface la glycoprotéine GP, responsable de l'attachement aux cellules cibles. Cette GP provient de l'édition du gène codant pour la sGP, un phéno-mène exclusivement retrouvé dans les virus Ebola et absent des virus Marburg [3]. Fait intéressant, bien que les protéines des virus Ebola et Marburg soient très similaires, leurs fonctions diffèrent. Ainsi, chez Ebola, la protéine VP24 bloque la réponse à l'interféron, alors que cette fonction est portée par la protéine de matrice VP40 dans le virus Marburg [4,5]. La protéine VP24 du virus Marburg a, quant à elle, été récemment identifiée comme un effecteur important dans la régulation du stress oxydatif, par sa liaison à Keap1 (kelch-like ECHassociated protein 1) [6]. Depuis la découverte du premier filovirus (Marburg 1967), de nombreuses campagnes de recherche ont été entreprises afin de caractériser le réservoir de ces virus. Ces études ont permis d'identifier divers mammifères infectés par le virus Ebola et notamment des CIRI (centre international de recherche en infectiologie), Inserm U1111, laboratoire bases moléculaires de la pathogénicité virale,
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