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L'étude des rongeurs Theridomorpha permet de suivre le déroulement d'une radiation adaptative pendant toute sa durée (Eocène moyen-Oligocène terminal), sur un territoire restreint à l'extrémité ouest de l'Europe Occidentale. Dans ce papier, la phylogénie de ce groupe est établie à partir d'une analyse cladistique reposant sur l'examen de 315 caractères (310 dentaires). Le groupe d'intérêt comprend 110 des 132 espèces (24 genres) de Theridomyoidea et deux genres encore inclus jusqu'ici dans les Reithroparamyinae qui rejoignent les Theridomorpha. Les groupes externes comprennent des glires basaux, Cocomys, Tanquammys et 16 Ischyromyiformes. Un cadre phylogénétique robuste est produit, qui permet de clarifier la systématique des Theridomorpha. La position des Remyoidea (nov. supfam.) au sein des Ischyromyiformes, extérieure aux Theridomorpha, est confortée. Les Protadelomys et Tardenomys sont à la base des Theridomyoidea, avant la séparation en deux clades correspondant aux familles Pseudosciuridae et Theridomyidae. Les sous-familles sont consolidées : Pseudosciurinae et Sciuroidinae pour les Pseudosciuridae ; Issiodoromyinae, Oltinomyinae, Columbomyinae, Theridomyinae, auxquelles s'ajoute au moins une nouvelle sous-famille (Patriotheridomyinae), pour les Theridomyidae. Les chrono-espèces (sensu Simpson), traitées antérieurement comme lignées évolutives, apparaîssent dans la plupart des cas sous forme de clades successifs, émergeant dans l'ordre stratigraphique. L'analyse des caractères aux principaux noeuds permet de consolider les caractères diagnostiques des taxons et les tendances évolutives, et de discuter des divers parallélismes et convergences dans l'évolution des structures et patrons dentaires (e.g., émail des incisives unisérié chez les Issiodoromyinae et les Patriotheridomyinae, ou pseudo-multisérié chez les Blainvillimys les plus hypsodontes, les Protechimys et Archaeomys ; patrons dentaires téniodontes ; allongement des dents déciduales chez les Patriotheridomyinae, Issiodoromyinae et Theridomyidae ; sélénodontie ou lophodontie). Les dynamiques évolutives traduites par les changements morphologiques sont mises en relation avec les variations environnementales. Enfin, les implications biochronologiques de l'évolution des Theridomyoidea sont discutées.
L'étude des rongeurs Theridomorpha permet de suivre le déroulement d'une radiation adaptative pendant toute sa durée (Eocène moyen-Oligocène terminal), sur un territoire restreint à l'extrémité ouest de l'Europe Occidentale. Dans ce papier, la phylogénie de ce groupe est établie à partir d'une analyse cladistique reposant sur l'examen de 315 caractères (310 dentaires). Le groupe d'intérêt comprend 110 des 132 espèces (24 genres) de Theridomyoidea et deux genres encore inclus jusqu'ici dans les Reithroparamyinae qui rejoignent les Theridomorpha. Les groupes externes comprennent des glires basaux, Cocomys, Tanquammys et 16 Ischyromyiformes. Un cadre phylogénétique robuste est produit, qui permet de clarifier la systématique des Theridomorpha. La position des Remyoidea (nov. supfam.) au sein des Ischyromyiformes, extérieure aux Theridomorpha, est confortée. Les Protadelomys et Tardenomys sont à la base des Theridomyoidea, avant la séparation en deux clades correspondant aux familles Pseudosciuridae et Theridomyidae. Les sous-familles sont consolidées : Pseudosciurinae et Sciuroidinae pour les Pseudosciuridae ; Issiodoromyinae, Oltinomyinae, Columbomyinae, Theridomyinae, auxquelles s'ajoute au moins une nouvelle sous-famille (Patriotheridomyinae), pour les Theridomyidae. Les chrono-espèces (sensu Simpson), traitées antérieurement comme lignées évolutives, apparaîssent dans la plupart des cas sous forme de clades successifs, émergeant dans l'ordre stratigraphique. L'analyse des caractères aux principaux noeuds permet de consolider les caractères diagnostiques des taxons et les tendances évolutives, et de discuter des divers parallélismes et convergences dans l'évolution des structures et patrons dentaires (e.g., émail des incisives unisérié chez les Issiodoromyinae et les Patriotheridomyinae, ou pseudo-multisérié chez les Blainvillimys les plus hypsodontes, les Protechimys et Archaeomys ; patrons dentaires téniodontes ; allongement des dents déciduales chez les Patriotheridomyinae, Issiodoromyinae et Theridomyidae ; sélénodontie ou lophodontie). Les dynamiques évolutives traduites par les changements morphologiques sont mises en relation avec les variations environnementales. Enfin, les implications biochronologiques de l'évolution des Theridomyoidea sont discutées.
Snapping turtles (Pan‐Chelydridae) play an important role in modern ecosystems throughout North America, but their fossil record is notably poor. We here describe a new species of fossil pan‐chelydrid, Chelydropsis aubasi, from the Middle Eocene (MP15, Bartonian) of Chéry‐Chartreuve, Department of Aisne, France, based on a series of fragments that document most of the shell. The new species not only bridges the morphological gap between earlier pan‐chelydrids from North America and later pan‐chelydrids from Europe but also advances the arrival of the group from North America to Europe by at least 10 million years. Although pan‐chelydrids are notably absent from Early and Middle Eocene localities throughout Europe, the new fossil gives credence to the idea that pan‐chelydrids may have dispersed from North America to Europe in concert with other turtles during the Paleocene–Eocene Thermal Maximum, but remain undetected to date.
The assemblage of lizards and amphisbaenians (Reptilia, Squamata) from the middle Eocene locality of Mazaterón (Spain) is described. Considering the rather limited material available for the study, the assemblage shows a moderate diversity with eight taxa corresponding to five different families. In most cases the scarcity and fragmentary nature of squamate specimens precludes a precise identification, but provides insights on identity of the groups represented. Mazaterón fills the gap between early and late Eocene Iberian localities, showing the persistence of iguanids (possibly Geiseltaliellus), lacertids (possibly Dormaalisaurus), and glyptosaur (tribes glyptosaurini and “melanosaurini”) and anguine anguids through most of the Iberian Eocene. It also records the return of amphisbaenians (Blanidae) after their temporary retrieval from Europe during most of the middle Eocene, and the presence of two scincids, one of them possibly corresponding to a new taxon. The information provided by squamates complements what is already known from mammals, crocodylians, and turtles in what is arguably one of the most important vertebrate Paleogene localities of the Iberian Peninsula.
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