Les syntagmes picéniens povaisis pidaitúpas, me{nt}fistrúí nemúneí, trebegies titúí

Abstract

Résumé Malgré leur similitude, le rapprochement du falisque fitaidupes (Ve 241) et du sud-picénien pidaitúpas (TE 5) paraît très difficile à admettre pour des raisons d’ordre phonétique. En dépit des nombreuses tentatives pour comprendre le mot clef de l’inscription de Cérès, une explication entièrement satisfaisante fait toujours défaut. L’hypothèse traditionnelle, qui met en relation l’élément final - pes avec pendere et pondus du latin, laisse perplexe, et il faut certainement renoncer à l’interprétation curieuse qui fait de urnela [ti]tela une petite tirelire. Par conséquent, bien qu’elle semble séduisante d’un point de vue phonologique, la comparaison du falisque arcentelom avec le latin argentum pèche par la sémantique. Notre propos est de montrer que le texte falisque contient une allusion plaisante à la goutte, un mal qui dans l’Antiquité passait pour être associé avec une activité sexuelle débridée et des excès de table. Le vase était censé fournir un remède ( arcentelom , terme apparenté au latin arceo ) à celui dont le pied était enflé ( aidupes , cf. aemidus , pes et le nom grec d’Œdipe). L’étude se concentre ensuite sur le texte de la stèle anthropomorphe de Penna S. Andrea TE 5. Des observations de caractère descriptif, une approche combinatoire de sa structure syntaxique, et une prise en compte scrupuleuse des conventions orthographiques sud-picéniennes mènent à la formulation d’une hypothèse sur le contenu de l’inscription.

Subgrouping in the Sabellian branch of Indo‐European

“…Relevant examples include: the perfects Oscan fufens ‘they were’, upsens ‘they made’, Vestinian ośins ‘they made, Palignian coisatens ‘they took care of’, Umbrian eitipens ‘they decided’ and ‘Volscian’ sistiatiens ‘they established’; and the subjunctives Oscan pútíans ‘that they are able’ (present subjunctive), tríbarakattíns ‘that they build’ (perfect subjunctive), patensíns ‘that they might show’ (imperfect subjunctive), Umbrian dirsans ‘that they give’ (present subjunctive), sis / sins ‘that they might be’ (present subjunctive). The standard explanation of this personal ending (for example Buck : 81; Meiser : 102; Martzloff : 65 n. 8) is that original *‐nd (from PIE *‐nt ) underwent a sound change to *‐n in Proto‐Sabellian, which was then remarked by the addition of *‐s . As we saw in section 3.3, the South Picene ending ‐ úh and Pre‐Samnite ‐od argue against a Proto‐Sabellian change of *‐nd > *‐n , and indeed the only other evidence in support of it is the derivation of the Sabellian gerundive ending (found in formations such as Oscan úpsannam ‘to be made’) from original *‐ndo‐ , parallel to the Latin gerundive ending ‐ndus .…”

“…Ital . Anxanum 1 is of obscure meaning and syntax, see the recent discussion of Martzloff (: 88–92) and note Martzloff's theory that múreis and other forms ending in ‐eis represent an archaising writing tradition.…”