“…Les psychotropes, associés à la pathologie, peuvent avoir un impact considérable sur la puberté, la maturation sexuelle, le développement hormonal, la croissance, etc. Bon nombre de publications concernent les effets indésirables des psychotropes chez l'enfant et l'adolescent tels que la pharmacodépendance avec les benzodiazépines [29,30], les problèmes de croissance et de maturation sexuelle avec les ISRS, les effets cardiovasculaires des tricycliques [12], les effets métaboliques (prise de poids, dyslipidémies) dus aux antipsychotiques, amplifiés par l'association avec les normothymiques [11], ou encore les effets neurologiques (sédation, syndromes extrapyramidaux) et endocriniens (hyperprolactiné-mie, diabète) entraînés par les antipsychotiques [7][8][9][31][32][33][34][35][36][37][38]. Certains auteurs présentent, par exemple, les risques de survenue de diabète sucré sous antipsychotiques atypiques [39,40].…”