PALEO est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International.Bruno MAUREILLE (a) , Trenton HOLLIDAY (b) , Aurélien ROYER (c) , Maxime PELLETIER (d) , Stéphane MADELAINE (e,a) , François LACRAMPE-CUYAUBÈRE (f,g) , Xavier MUTH (g) , Erwan LE GUEUT (h) , Christine COUTURE-VESCHAMBRE (a) , Asier GÓMEZ-OLIVENCIA (i) , Emmanuel DISCAMPS (j,a) , Jean-Pierre TEXIER (a) , Alain TURQ (e,a) , Christelle LAHAYE (k) Résumé : Excepté dans les travaux de E. Bonifay (pour l'un des plus récents, voir Bonifay et al. 2007) et dans différentes contributions qui ont repris ces derniers (p. ex. Binant 1991 ; Defleur 1993 ; Maureille et Vandermeersch 2007 ; Pettitt 2011 voir aussi l'analyse plus critique de May 1986), la position in situ des restes humains de Regourdou 1, provenant de la couche 4 du site n'a jamais été discutée ni sur la base de l'opération de sauvetage réalisée en octobre 1957 (opération dirigée par E. Bonifay et G. Laplace-Jauretche, sous l'autorité administrative de F. Bordes), ni suite aux fouilles programmées dirigées par E. Bonifay entre 1961 et 1964.Après une synthèse des informations disponibles contenues dans de nombreux documents inédits (minutes de terrain de François Bordes, dessins réalisés lors de l'opération de sauvetage, photographies réalisées en 1957 puis en 1961 et 1962, base de données des fouilles 1961-1964) et d'un nouvel inventaire des restes humains (connus et nouvellement découverts), les ossements de Regourdou 1 ont pu être en majorité repositionnés au sein d'un système orthonormé. Ces nouveaux documents permettent de supposer que la concentration de vestiges mis au jour lors de l'opération de sauvetage se situait dans le carré G2 du carroyage des fouilles débutées en 1961.