“…Ces résultats sont bien évidemment encourageants, mais la mise en service de ces deux nouveaux tronçons de LGV en France suscite logiquement des attentes bien plus larges non seulement de la part des agglomérations et métropoles directement desservies mais également des territoires bretons et aquitains. À défaut d'être toujours parfaitement formalisés et maîtrisés, ces multiples « effets territoriaux » de la Grande Vitesse Ferroviaire (GVF) sont souvent clairement identifiés pour les acteurs locaux (Mignerey, 2012) : développement économique et touristique (Delaplace, 2012 ;Bazin-Benoît et al, 2014), aménagement de nouveaux quartiers d'affaires et de pôles d'échanges multimodaux à proximité des gares TGV (Richer, 2008 ;L'Hostis, 2013 ;Bazin et al, 2009 ;Terrin, 2011 ;Dumont et al, 2014 ;Roseau, Baron-Yelles, 2016), requalification résidentielle ainsi que commerciale au voisinage des gares (Desbouis, Medeville, 2002 ;Dang Vu, Jeanneau, 2008 ;Lavadinho, 2012) captation des actifs occupant des fonctions tertiaires supérieures (Dubois, 2010), effets leviers sur les investissements immobiliers (Bazin et al, 2010) ou le développement touristique (Bazin-Benoît et al, 2014), valorisation de l'image des territoires (Bazin-Benoît, Delaplace, 2013)… La mesure des impacts de la mise en service d'une ligne à grande vitesse s'avère donc relativement complexe tant d'un point de vue des thématiques abordées que des échelles spatiales et temporelles mobilisées. (Bazin, Beckerich, Delaplace, Vandenbossche, 2011).…”