Invertebrate drift, the downstream transport of aquatic invertebrates, is a fundamental ecological process in streams with important management implications for drift-feeding fishes. Despite long-standing interest, many aspects of drift remain poorly understood mechanistically, thereby limiting broader food web applications (e.g., bioenergetics-based habitat models for fish). Here, we review and synthesize drift-related processes, focusing on their underlying causes, consequences for invertebrate populations and broader trophic dynamics, and recent advances in predictive modelling of drift. Improving predictive models requires further resolving the environmental contexts where drift is driven by hydraulics (passive drift) versus behaviour (active drift). We posit this can be qualitatively inferred by hydraulic conditions, diurnal periodicity, and taxa-specific traits. For invertebrate populations, while the paradox of population persistence in the context of downstream loss has been generally resolved with theory, there are still many unanswered questions surrounding the consequences of drift for population dynamics. In a food web context, there is a need to better understand drift-foraging consumer-resource dynamics and to improve modelling of drift fluxes to more realistically assess habitat capacity for drift-feeding fishes.Résumé : La dérive d'invertébrés, soit le transport vers l'aval d'invertébrés aquatiques, est un processus écologique fondamental dans les cours d'eau qui a d'importantes conséquences pour les poissons qui se nourrissent d'aliments à la dérive. Malgré un intérêt de longue date, de nombreux aspects de la dérive demeurent mal compris d'un point de vue mécaniste, ce qui limite les applications plus larges des réseaux trophiques (p. ex. les modèles d'habitat reposant sur la bioénergétique pour les poissons). Nous passons en revue et résumons les processus associés à la dérive, en mettant l'accent sur leurs causes sous-jacentes, les conséquences pour les populations d'invertébrés et la dynamique trophique plus large, ainsi que les avancées récentes en modélisation prédictive de la dérive. L'amélioration des modèles prédictifs nécessite une meilleure résolution des milieux dans lesquels la dérive est mue, d'une part, par l'hydraulique (dérive passive) ou, d'autre part, par le comportement (dérive active). Nous postulons que cela peut être inféré de manière qualitative à partir des conditions hydrauliques, de la périodicité diurne et de caractères propres aux taxons. Pour les populations d'invertébrés, si le paradoxe de la persistance des populations dans le contexte de perte en aval a généralement été résolu en faisant appel à la théorie, de nombreuses questions demeurent quant aux conséquences de la dérive pour la dynamique des populations. Dans un contexte de réseaux trophiques, il est nécessaire de mieux comprendre la dynamique dérive-consommateur s'alimentant-ressource et d'améliorer la modélisation des flux de dérive pour évaluer de manière plus réaliste la capacité des habitats p...