2019
DOI: 10.1016/j.agsy.2019.02.012
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Long-term maintenance of grasslands on dairy farms is associated with redesign and hybridisation of practices, motivated by farmers' perceptions

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“…Indeed, in a context of low agronomic potential, the surveys showed that grasslands can be unwanted and, if abandoned, can become relatively woody fallow land in accordance with Gellrich et al [35]. In contrast, good agronomic potential may allow intensification, which may have contributed to decreasing [12] or maintaining grassland areas [28]. Finally, climate change can cause contrasting changes, from increasing grassland area in order to decrease stocking rates, to converting grasslands to annual forage crops or cash crops, with all animal feed being purchased as shown by Van Tilbeurgh et al [36] and Ghahramani et al [37].…”
Section: Soil and Climate Contextmentioning
confidence: 76%
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“…Indeed, in a context of low agronomic potential, the surveys showed that grasslands can be unwanted and, if abandoned, can become relatively woody fallow land in accordance with Gellrich et al [35]. In contrast, good agronomic potential may allow intensification, which may have contributed to decreasing [12] or maintaining grassland areas [28]. Finally, climate change can cause contrasting changes, from increasing grassland area in order to decrease stocking rates, to converting grasslands to annual forage crops or cash crops, with all animal feed being purchased as shown by Van Tilbeurgh et al [36] and Ghahramani et al [37].…”
Section: Soil and Climate Contextmentioning
confidence: 76%
“…In the projects we analyzed, the existence of slopes; zones that are floodable, wet and inaccessible by agricultural machines; and fields with low agronomic potential often contribute to the presence of essentially natural or permanent grasslands. In contrast, when the agronomic potential, climate conditions and field accessibility are good, they may lead to the development of areas of temporary grasslands that often compete with cereals or annual forage crops [27]. However, these elements are not sufficient to predict the relative area of grasslands in each of these situations.…”
Section: Soil and Climate Contextmentioning
confidence: 99%
“…En conclusion, les facteurs de l'environnement de l'EA favorables au maintien de la prairie semblent conjuguer i) Lait par vache laitière (kg)* 7 500 7 000 8 000 8 000 7 500 7 500 7 000 4 000 10 000 8 500 8 500 (Petit et al, 2019). Les auteurs se sont attachés à analyser l'évolution des formes et usages des prairies dans les systèmes fourragers au cours du temps en lien avec les conceptions sociologiques autour des prairies (Petit, 2017).…”
Section: Resultsunclassified
“…Dans le territoire de Betton, sept types de trajectoires de pratiques prairiales répartis dans les différents systèmes de production ont été caractérisés selon une approche processuelle du changement (Petit et al, 2019).…”
Section: Resultsunclassified
“…Outre les instruments standards de la politique environnementale que sont les subventions, les taxes, la règlementation ou la certification, d'autres leviers tels que celui de l'auto-organisation des acteurs à l'échelle territoriale sont susceptibles d'être activés pour favoriser la transition vers une diminution de l'utilisation des pesticides� Contrairement à l'action publique qui repose sur une coordination induite et administrée par l'État, l'action collective trouve son origine dans les filières ou dans les territoires et n'est généralement pas impulsée par l'État� Le plus souvent, les acteurs qui initient des dynamiques collectives visent le développement de systèmes de culture alternatifs ou agroécologiques (Ploeg et al, 2012)� Même si ces solutions doivent encore être développées (Petit et al, 2019), l'action collective ascendante (dite « bottom-up ») et la coordination territoriale représentent une voie intéressante pour la sortie des pesticides� L'intérêt de l'action collective « bottom-up » pour la sortie des pesticides : l'exemple des variétés résistantes Le cas récent du développement des variétés résistantes aux maladies en France est un exemple emblématique (Hannachi et al, 2021)� Si l'utilisation de variétés résistantes aux bioagresseurs constitue une solution efficace pour réduire l'usage de pesticides sans réduire la rentabilité de la culture (Loyce et al, 2012), l'utilisation massive d'une même variété résistante dans un territoire engendre l'apparition de contournements de résistance (Rouxel et al, 2003), entraînant donc parfois une augmentation de l'utilisation de pesticides� Pour éviter cela, il peut être efficace de coordonner la diversification spatiale des variétés cultivées à l'échelle des territoires (Fitt et al, 2006)� Encore jamais envisagée pour gérer la problématique des pesticides, une telle coordination est déjà mise en oeuvre en France afin de limiter la pollinisation croisée entre colza non-érucique, produisant des huiles à usage alimentaire, et colza érucique, réservé aux usages industriels et toxique si ingéré (lubrifiants, détergents, agents plastifiants, etc�)� Les deux types de colza étant interféconds, pour éviter de récolter de l'érucique sur les champs semés avec du non-érucique et inversement, un groupement d'intérêt économique (GIE Pollen), composé des firmes semencières, des industriels et des interprofessions, a été créé afin de gérer l'allocation des variétés de colza à l'échelle du territoire� Le dispositif a permis en 2015 de gérer 20 000 hectares et 300 agriculteurs via des contrats et des primes qui infléchissent les choix des variétés semées et qui instaurent la mise en place de distances d'isolement entre les cultures et de rotations des variétés dans le temps� Dans le cahier des charges, les seuils de qualité et les primes renvoient à la notion de « responsabilité collective » des agriculteurs, ce qui suggère que le dispositif en place est plus qu'une somme d'actions individuelles, mais mobilise des interdépendances et ressources collectives (Hannachi et al, 2021)� Si ces acteurs disposent déjà de tels dispositifs collectifs, pourquoi ne les envisagentils pas pour une gestion territoriale des variétés résistantes et pour la sortie des pesticides ? La première raison est l'absence d'incitations et d'intérêts suffisamment forts pour préserver la durabilité des variétés résistantes et établir une coordination à l'échelle territoire� Dans le cas du colza, les acteurs, en se coordonnant, parviennent à créer collectivement des plus-values, réparties...…”
Section: Dynamiques Collectives Territoriales : Comment éMerge La Coo...unclassified