“…Sur le plan scientifique, elles visent à répondre à plusieurs questionnements de recherche prioritaires en radioprotection, parmi ceux évoqués ci-dessus. De par les conditions d'exposition des travailleurs et leurs modalités de suivi dosimétrique et sanitaire (en particulier, un suivi régulier par la médecine du travail), ces études sont particulièrement informatives pour étudier les effets sanitaires d'expositions chroniques à de faibles doses de rayonnements ionisants, qu'il s'agisse d'expositions externes (Leuraud et al, 2015 ;Richardson et al, 2015) ou internes par différents radionucléides (Laurier et al, 2012), comme par exemple le radon (NRC, 1999 ;Kreuzer et al, 2010Kreuzer et al, , 2015bRage et al, 2018), le plutonium (Gilbert et al, 2013 ;Azizova et al, 2014 ;Gillies et al, 2017a ;Grellier et al, 2017), l'uranium (Laurent et al, 2016a ;Samson et al, 2016 ;Grellier et al, 2017 ;Yiin et al, 2017) ou encore d'autres radioéléments (Boice et al, 2014 ;Grellier et al, 2017). Par ailleurs, ces études remplissent également un rôle essentiel de surveillance sanitaire, en fournissant des bilans de santé des populations de travailleurs étudiées.…”