We present data from an exploratory case study characterising the social capital in three case villages situated in areas of varying HIV prevalence in the Kagera region of Tanzania. Focus group discussions and key informant interviews revealed a range of experiences by community members, leaders of organisations and social groups. We found that the formation of social groups during the early 1990s was partly a result of poverty and the many deaths caused by AIDS. They built on a tradition to support those in need and provided social and economic support to members by providing loans. Their strict rules of conduct helped to create new norms, values and trust, important for HIV prevention. Members of different networks ultimately became role models for healthy protective behaviour. Formal organisations also worked together with social groups to facilitate networking and to provide avenues for exchange of information. We conclude that social capital contributed in changing HIV related risk behaviour that supported a decline of HIV infection in the high prevalence zone and maintained a low prevalence in the other zones.
Keywords
RésuméNous présentons ici les données d'une étude de cas exploratoire caractérisant le capital social dans trois villages de la région de Kagera en Tanzanie. Ces villages sont situés dans des zones aux taux de prévalence du VIH disparates. Des groupes de discussion et des entretiens avec des personnes ressources ont permis de collecter un éventail de témoignages des membres de la communauté, des dirigeants d' organisations et de groupes sociaux. Nous avons constaté que la formation de groupes sociaux au début des années 1990 a été en partie le résultat de la pauvreté et des nombreux décès causés par le SIDA. Ces groupes sociaux se sont bâtis sur une tradition de soutien à ceux qui sont dans le besoin. Ils ont notamment fourni une assistance économique et sociale aux membres de la communauté en accordant des prêts. Leurs règles de conduite strictes ont contribué à créer de nouvelles normes et valeurs, et de la confiance, des ingrédients importants pour prévenir le VIH. Au bout du compte, les membres des différents réseaux sont devenus des rôles modèles en termes de bonne conduite en matière de santé. Les organisations institutionnalisées ont aussi travaillé main dans la main avec les groupes sociaux pour faciliter la mise en réseau et fournir des moyens pour échanger des informations. Nous concluons que le capital social a contribué à changer les comportements à risque liés au VIH, en permettant une diminution des infections dans la zone à fort taux de prévalence et en maintenant un taux faible dans les autres zones.