There is currently little literature pertaining to levothyroxine overdose apart from minor or accidental overdoses in the pediatric population. In particular, there is little information available on how to confidently differentiate levothyroxine overdose from endogenous causes of thyrotoxicosis when there is no history available at the time of assessment.We report a levothyroxine (15,800 mcg) and citalopram (2,460 mg) overdose in a 55-year-old woman presenting with seizure and tachycardia in which the diagnosis was not initially suspected. Clinical data, including a long history of treated hypothyroidism and lack of a goiter; and biochemical findings, such as an incompletely suppressed thyroid-stimulating hormone (TSH) level, despite a markedly elevated free thyroxine level (FT 4 ), a normal sex hormone-binding globulin level at baseline, and an undetectable thyroglobulin, supported the diagnosis of thyrotoxicosis due to a massive exogenous thyroid hormone overdose. Treatment was given to decrease free triiodothyronine (FT 3 ) conversion and increase thyroid hormone clearance with dexamethasone and cholestyramine. The patient made a full recovery.Levothyroxine overdose can result in subtle symptoms and signs clinically, even when in massive quantities. This can make diagnosis challenging. Biochemical features, such as the pattern of thyroid hormone elevation and thyroglobulin levels, help differentiate exogenous thyroid hormone overdose from endogenous causes of thyrotoxicosis.
RÉSUMÉLa documentation sur le surdosage de lévothyroxine est peu abondante, exception faite des surdosages mineurs ou accidentels chez les enfants; plus particulièrement, il manque d'information sur la manière de faire la distinction, en toute confiance, entre le surdosage de lévothyroxine et la thyrotoxicose d'origine endogène, dans les cas d'absence d'antécédents évocateurs au moment de l'évaluation.Sera exposé ici un cas de surdosage de lévothyroxine (15 800 μg) et de citalopram (2460 mg) chez une femme de 55 ans, prise de convulsions et de tachycardie, chez qui rien, au point de départ, ne laissait soupçonner le diagnostic. Toutefois, des données d'ordre clinique, notamment des antécédents d'hypothyroïdie traitée de longue date et l'absence de goitre; des résultats d'analyses biochimiques, par exemple la présence de thyréostimuline (TSH) partiellement supprimée malgré un taux nettement élevé de thyroxine libre (T 4 libre); un taux normal, au départ, de globuline de liaison aux hormones sexuelles et un taux indétectable de thyroglobuline, ont étayé le diagnostic de thyrotoxicose attribuable à un surdosage massif d'hormone thyroïdienne d'origine exogène. Le traitement, par la dexaméthasone et la cholestyramine, visait à abaisser la conversion de la triiodothyronine libre (T 3 libre) et à accroître la clairance de l'hormone thyroïdienne. La patiente s'est complètement rétablie.Le surdosage de lévothyroxine, même massif, peut se manifester par des signes et des symptômes cliniques peu prononcés, d'où la difficulté de poser le dia...