A laboratory experiment was carried out to test the combined effects of ration size (1 vs 3% body weight, b.w.) and temperature (15 ± 2 vs 22 ± 2 °C) on moult increment and metabolic parameters of 80 juvenile noble crayfish (Astacus astacus). The maximum daily consumption (Cmax) and respiration rate (R) were used to calculate the growth scope (i.e. the difference between maximum daily energy consumption and energy costs at a given temperature). The conversion of R into a food-equivalent unit allowed the comparison with Cmax. Results showed that crayfish obtained the maximum moult increment when fed 3% b.w. while temperature seemed to play a less relevant role on growth rate per moult, affecting only the moulting frequency. Crayfish A. astacus fed ad libitum showed a relative insensitivity to the metabolic parameters (oxygen uptake, R and Cmax) within the analysed range of temperatures, possibly as a reflection of this "species" distribution across a broad variety of habitats with different thermal regimes. In the present study, A. astacus displayed characteristics proper of a K-selected species, as slow to moderate growth.
Key-words:Astacus astacus, moult increment, temperature, ration size, maximum daily consumption, oxygen uptake, respiration rate.
EFFETS DE LA RATION ALIMENTAIRE ET DE LA TEMPÉRATURE SUR L'AUGMENTATION DE LA MUE ET SUR LES PARAMÈTRES MÉTABOLIQUES DE LA JEUNE ÉCREVISSE NOBLE, ASTACUS ASTACUS.
RÉSUMÉUne expérience de laboratoire a été conduite pour tester les effets combinés de la ration alimentaire (1 vs 3% du poids du corps (b.w.)) et de la température (15 ± 2 vs 22 ± 2 °C), sur l'augmentation de la mue et des paramètres métaboliques de 80 juvéniles d'écrevisse noble (Astacus astacus). La consommation maximum journalière (Cmax) et le taux de respiration (R) ont été utilisés pour calculer un paramètre qualifiant la croissance (la différence entre la consommation maximum journalière d'énergie et les coûts énergétiques à une température donnée). La conversion de R en unités d'alimentation équivalent a permis la confrontation avec Cmax. Les résultats ont montré que les écrevisses avaient -40 -l'augmentation maximum de mue quand leur ration alimentaire correspondait à 3% de leur poids corporel, tandis que la température semblait jouer un rôle moins élevé sur le taux de croissance de la mue, influençant seulement la fréquence des mues. Les écrevisses alimentées ad libitum ont montré une relative insensibilité aux paramètres métaboliques (demande d'oxygène, R et Cmax) dans l'intervalle de température analysée, sans doute en relation avec la distribution de cette espèce, dans une grande variété d'habitats avec différents régimes thermiques. Dans cet étude, A. astacus a montré des caractéristiques typiques d'une espèce K-sélectionnée, avec une croissance lente à modérée.
Mots-clés:Astacus astacus, augmentation de la mue, température, quantité de la ration, consommation maximum journalière, demande d'oxygène, taux de respiration.