German regulations for the thermal renovation of existing homes demand high thermal standards, which the government claims are technically and economically feasible. This paper examines existing data on 3400 German homes; their calculated energy performance ratings (EPR) are then plotted against the actual measured consumption. The results indicate that occupants consume, on average, 30% less heating energy than the calculated rating. This phenomenon is identified as the 'prebound' effect and increases with the calculated rating. The opposite phenomenon, the rebound effect, tends to occur for low-energy dwellings, where occupants consume more than the rating. A similar phenomenon has been recognized in recent Dutch, Belgian, French and UK studies, suggesting policy implications in two directions. Firstly, using a dwelling's energy rating to predict fuel and CO 2 savings through retrofits tends to overestimate savings, underestimate the payback time and possibly discourage cost-effective, incremental improvements. Secondly, the potential fuel and CO 2 savings through non-technical measures such as occupant behaviour may well be far larger than is generally assumed in policies so policy-makers need a better understanding of what drives or inhibits occupants' decisions.Keywords: building performance, thermal retrofits, climate policy, energy rating, energy policy, energy use behaviour La réglementation allemande relative à la rénovation thermique des logements existants exige des normes thermiques élevées, que le gouvernement prétend être techniquement et économiquement applicables. Cet article examine les données existantes sur 3400 logements allemands; leurs classes d'efficacité énergétique (CEE) calculées sont ensuite comparées à la consommation réelle mesurée. Les résultats indiquent que les occupants consomment, en moyenne, 30 % d'énergie de chauffage en moins que la classe calculée. Ce phénomène est identifié en raison de l'accroissement de l'effet de « pré-bond » avec la classe calculée. Le phénomène opposé, l'effet de rebond, tend à se produire dans les logements à basse consommation d'énergie, dans lesquels les occupants ont une consommation supérieure à la classe. Un phénomène similaire a été reconnu dans des études récentes néerlandaises, belges, françaises et britanniques, suggérant des implications en termes de politiques dans deux directions. En premier lieu, l'utilisation de la classe énergétique d'un logement pour prévoir les économies de combustible et de CO 2 pouvant être obtenues grâ ce à des rénovations a tendance à surestimer les économies, à sous-estimer le délai d'amortissement et éventuellement à dissuader d'effectuer des améliorations incrémentielles rentables. En second lieu, les économies potentielles de combustible et de CO 2 pouvant être obtenues par des mesures non techniques telles que le comportement des occupants peuvent se révéler être bien plus importantes que cela n'est supposé en règle générale dans les politiques, de sorte que les décideurs ont besoin de mieux comprendre ce qui...