“…Ces constituants pourraient justifier les nombreuses utilisations traditionnelles de l'espèce locale dont certaines ont été validées par des travaux scientifiques (Waksmundzka-Hajnos et al, 2008 ;Dozor, 2010 ;OOAS, 2013 ;Alafe et al, 2014 ;Ogukwe, 2015 ;Yala et al, 2016 ;Shemishere et al, 2020 ;Vercauteren, 2019). C'est ainsi que les propriétés antimicrobiennes, antifongiques, antiparasitaires, antiinflammatoires et cicatrisantes des saponines et des tanins seraient en faveur des utilisations contre la conjonctivite, les écoulements urétraux, les problèmes d'estomac, la diarrhée et la dysenterie, les rhumatismes, les maux de dents et de la tête, la maladie du sommeil, la toux, les morsures de serpents, le pansement des plaies, comme ténifuge, vermifuge, aphrodisiaque, antidote et poison de pèche (Orwa et al, 2009 ;Ogukwe, 2015 ;Yala et al, 2016 ;Koudoro et al, 2019 ;Vercauteren, 2019) ; les propriétés cytotoxique et antivirale des coumarines justifieraient l'utilisation de la plante contre certaines maladies métaboliques comme le cancer du sein ; les propriétés fongicides des quinones (anthraquinones) seraient utiles contre les dermatoses (Vercauteren, 2019) ; les propriétés veinotoniques des flavonoïdes pourraient être utilisées dans les problèmes circulatoires comme les jambes lourdes et contre les allergies (Waksmundzka-Hajnos et al, 2008) les constituants antioxydants seraient utiles notamment pour prévenir les complications relevant du stress oxydant (Dozor, 2010).…”