In the 1980s, sugar maple (Acer saccharum Marsh.) dieback was observed across its range in Quebec. In spite of the recovery of the majority of stands during recent years, some have continued to show signs of dieback progression. At the Lake Clair Watershed experimental station, a study was undertaken to evaluate the effect of liming on the nutrition, vigor, and growth of sugar maple in an acid soil, poor in available Ca and Mg. A completely randomized experiment was established and selected sugar maples were treated in 1994 with dolomitic lime in amounts of 0, 0.5, 1, 2, 5, 10, 20, or 50 t·ha -1 . Four years after the lime application, improvements in foliar concentrations of N, P, Ca, and Mg were noted. Liming increased the radial growth of sugar maple by 45% for rates from 1 to 10 t·ha -1 and by 90% for rates of 20 t·ha -1 , compared with the control trees. The beneficial effects of lime on dieback appeared only very slightly at the third and fourth years after treatment. The negative impact of liming on sugar maple K nutrition could be mitigated by application of potassium sulphate.Résumé : Au cours des années 1980, le dépérissement de l'érable à sucre (Acer saccharum Marsh.) a été observé à la grandeur de sa répartition géographique au Québec. Malgré une amélioration de la santé de la plupart de ces érablières au cours des dernières années, certaines ont continué à montrer des signes de progression du dépérissement. À la station expérimentale du bassin versant du lac Clair, une étude a été entreprise afin d'évaluer l'effet du chaulage sur la nutrition, la vigueur et la croissance de l'érable à sucre sur un sol acide, pauvre en Ca et Mg échangeables. Un dispositif complètement aléatoire a été établi et les érables à sucre sélectionnés ont été traités avec une quantité de 0, 0.5, 1, 2, 5, 10, 20, ou 50 t·ha -1 de chaux dolomitique. Quatre ans après le traitement de chaux dolomitique, une amélioration de la nutrition en N, P, Ca et Mg a été notée. Le chaulage a engendré des augmentations de croissance radiale de l'ordre de 45% pour les doses de 1 à 10 t·ha -1 et de 90% pour la dose de 20 t·ha -1 , comparativement aux arbres témoins. Les effets bénéfiques de la chaux sur le dépérissement ne sont apparus que très faiblement la troisième et quatrième année après traitement. L'effet négatif du chaulage sur la nutrition en K de l'érable à sucre a pu être compensé partiellement par l'addition de sulfate de potassium. Moore et al. 732