JT03294506As a result of reforms and financial sector development, the People's Bank of China (PBoC) now exerts significant control over money market interest rates. With money market conditions increasingly influencing effective commercial lending rates, the PBoC is also able to affect the cost of credit without recourse to its benchmark commercial bank rates. Furthermore, interest rates are an important determinant of investment spending in China, via the user cost of capital, and aggregate economic activity influences inflation. Hence, greater use of interest rates in implementing monetary policy would enhance macroeconomic stabilisation while avoiding a number of drawbacks of the current quantity-based approach. In addition, increased flexibility in the exchange rate would enhance its role in offsetting macroeconomic shocks and allow the PBoC more scope to tailor monetary policy to domestic macroeconomic conditions. Concurrently, changes in the PBoC's policy stance should be predicated on informed judgments based on the monitoring of a set of indicators in conjunction with a flexible inflation objective as the nominal anchor. This paper relates to the 2010 OECD Economic Review of China (www.oecd.org/eco/surveys/china).
JEL Classification: E4; E5; E6; K2; L5Keywords: Money; Macroeconomic Policy; Regulation; China ************************************ Poursuivre la réforme de la politique monétaire pour accomplir les objectifs domestiques Suite à diverses réformes et au développement du secteur financier, la Banque Populaire de Chine (BPdC) contrôle désormais de façon significative les taux d'intérêt du marché monétaire. Les conditions du marché monétaire influençant de plus en plus les taux effectifs des prêts commerciaux, la BPdC est également en mesure d'influencer le coût du crédit sans recourir à ses taux d'intérêt commerciaux de référence. De plus, les taux d'intérêt sont un déterminant important de l'investissement en Chine, via le coût du capital, et l'activité exerce une influence sur l'inflation. Par conséquent, une utilisation plus active des taux d'intérêt dans la conduite de la politique monétaire contribuerait à la stabilisation macroéconomique tout en évitant certains des inconvénients de l'approche actuelle par les quantités. En outre, une plus grande flexibilité du taux de change renforcerait son rôle dans l'amortissement des chocs macroéconomiques et donnerait une plus grande latitude à la BPdC pour ajuster la politique monétaire en fonction des conditions macroéconomiques internes. Dans le même temps, les changements de politique monétaire devraient résulter d'une évaluation empirique basée sur le suivi d'une série d'indicateurs dans le cadre d'un ancrage nominal sous la forme d'un objectif d'inflation flexible. Ce document se rapporte à l'Étude économique de la Chine de l'OCDE, 2009, (www.oecd.org/eco/etudes/chine).Classification JEL: E4 ; E5 ; E6 ; K2 ; L5