La préoccupation de la bonne mort se situe dans la mouvance intellectuelle de ce nouveau millénaire caractérisé par une désillusion généralisée à l’égard de la science et de la technologie et un vacuum spirituel. La réalité de la mort n’est pas forcément le reflet de ce qui se passe dans les milieux de soins palliatifs. La majorité des décès surviennent dans les unités de soins actifs des hôpitaux de courte durée ou dans les centres hospitaliers de soins prolongés, endroits où il est possible que le soulagement de la souffrance ne soit pas optimal. Les caractéristiques de la bonne mort sont surtout axées sur le contrôle et l’autonomie, valeurs éminemment individuelles. L’utilisation de ces critères pour évaluer les trajectoires de soins de fin de vie fait moins l’unanimité que la nécessité d’assurer à tous l’accès à des soins palliatifs de qualité.The concerns surrounding the good death partake in a strain of thought prevailing in the new millennium characterised by a general disenchantment towards science and technology as by a spiritual vacuum. The reality of dying does not necessarily reflect what is happening in palliative care. Most deaths occur in general hospitals’ acute care units or in long-term care hospitals where alleviation of suffering may be far from perfect. The characteristics of a good death are primarily defined by control and autonomy, eminently individual values. Use of these criteria for assessing of end of life trajectories is not unanimously agreed upon as is the necessity to provide all patients the accessibility to good palliative care services