Nation, mobilités, territoires. Une approche géo-historique et géopolitique de la Pologne

Abstract

Depuis la fin du XVIIIe siècle, la Pologne est en quête d'un territoire stable dans un intermédiaire géo-historique précaire, ouvert sur l'Allemagne et la Russie. Il faut attendre 1945 pour que la Pologne communiste se stabilise dans une intermédiarité confortable, mais contestable. Une émigration, contrainte par les différents contextes politiques et socio-économiques, reflète les turbulences du territoire polonais. Après 1990, la Pologne s'assoit dans une intermédiarité acquise. La fin de cette quête territoriale coïncide avec l'ouverture des frontières migratoires dans l'espace qui émerge du communisme. La Pologne, devenue pays d'immigration, amorce une quête à I équilibre géopolitique entre l'Union européenne, alias Schengen, et un voisinage post-soviétique, mobile et incertain. Quatre idées, «intermédiaire», «pressions», «mobilités», «frontières», accompagnent cette quête territoriale et géopolitique.