Cet article est initialement paru dans la revue Computational Mechanics. Au texte original en anglais, est ajouté un bref résumé en français des travaux.Résumé : La simulation numérique des problèmes de contact comporte de nombreuses difficultés, notamment lorsqu'on considère de grands déplacements et de grandes déformations. Les grands glissements relatifs pouvant alors se produire entre les surfaces de contact ainsi que les erreurs de discrétisation peuvent aboutir à des résultats insatisfaisants. En particulier, les éléments finis usuels impliquent une facettisation de la surface de contact ce qui entraîne inévitablement la discontinuité de l'orientation du vecteur normale à la surface de contact. Les conséquences d'une telle discontinuité peuvent être : des résultats imprécis, des déplacements non réguliers, ou encore des oscillations numériques des efforts de contact calculés. Il existe plusieurs méthodes permettant de résoudre ces problèmes parmi lesquelles : les éléments de type mortar [11,21,26], les méthodes de lissage de la surface de contact par ajout d'une entité géométrique (type B-spline ou NURBS) [8,16,15,22,38], ainsi que les analyses de type iso-géométriques [13,36,19]. Les travaux présentés dans cet article portent sur les deux derniers types de méthodes qui sont utilisées en combinaison avec un algorithme de traitement du contact avec la méthode du bi-potentiel [10]. Une étude comparative des avantages et inconvénients de chaque méthode en termes de précision géométrique et de stabilité de la solution du problème de contact associé. Plusieurs cas tests sont étudiés pour illustrer cette comparaison.