1998, 1999 and 2000 at the Lethbridge Research Centre to examine the effect of preceding annual crops and accompanying recommended herbicides on weed infestations in following winter and spring wheat (Triticum aestivum L.). Seven crops and fallow were established in year 1 with and without herbicides for weed control. In year 2, spring and winter wheat were grown without herbicides and with minimal fertilizer inputs to measure the effect of the previous crop and herbicides on weed and crop growth, available N and P, and available soil moisture. Lentil (Lens culinaris Medic) as a previous crop provided an environment that promoted wheat growth but not weed growth. In contrast, mustard (Brassica juncea L.) as a previous crop inhibited spring and winter wheat growth, but did not inhibit total weed biomass production in year 2. The beneficial effects of lentil and the detrimental effects of mustard were partially explained by available soil moisture and soil N for the second crop but additional factors, such as allelopathic chemicals or changes in soil biology, must be involved to cause the large differences in weed and wheat growth that were observed in year 2. The lack of herbicides with some crops led to dense weed populations in year 2. In addition, N, P, moisture utilization, and possible additional changes in soil biology or chemistry caused by uncontrolled weeds affected wheat yield after lentil and fallow. . La première année, les auteurs ont procédé à sept cultures et à une jachère en recourant ou pas aux herbicides pour lutter contre les adventices. L'années suivante, ils ont semé du blé de printemps et d'hiver sans appliquer de désherbant et en restreignant les amendements au minimum en vue d'établir l'incidence de la culture et des applications d'herbicide antérieures sur la croissance des adventices et de la nouvelle culture, sur la quantité de N et de P disponible et sur la teneur en eau du sol. Cultivée avant lui, la lentille (Lens culinaris L.) crée un milieu propice à la croissance du blé, mais pas à celle des adventices. La moutarde (Brassica juncea L.), en revanche, inhibe la croissance du blé de printemps et d'hiver, mais pas la production totale de biomasse des mauvaises herbes la deuxième année. Les effets bénéfiques de la lentille et les incidences néfastes de la moutarde s'expliquent en partie par la variation de la quantité d'eau et de N dans le sol à la disposition de la culture subséquente, mais d'autres facteurs comme les composés allélochimiques ou les changements apportés à la biologie du sol doivent intervenir pour produire les écarts importants observés la deuxième année au niveau de la croissance des adventices et du blé. Dans certains cas, l'absence d'herbicides entraîne le développement de peuplements très denses d'adventices la deuxième année. L'utilisation du N, du P et de l'eau et éventuellement une modification de la biologie ou de la chimie du sol attribuable à la croissance incontrôlée des mauvaises herbes modifient le rendement du blé cultivé après la lentille ou la jachèr...