Power-law spectral scaling violates assumptions of standard analyses such as statistical change detection. However, hydroclimatic data sets may be too short to differentiate the spectra of 1/f α vs low-order linear memory processes, an ambiguity exacerbated by the ubiquity of both process types. We explore this non-uniqueness problem by applying a heuristic tool to four examples from each of four hydroclimatic data types: circulation indices, station climate, river and aquifer conditions, and glacier mass balance. This selection spans much of the globe and includes some of the longest instrumental data sets available. The most common outcome is that power-law scaling is apparent, but the record is insufficiently long to discriminate between underlying mechanisms. The use of palaeoclimatic data to extend the instrumental record was investigated, but produced mixed results. Conversely, a balance-of-evidence approach, additionally incorporating physical process considerations, may help us recognize variate classes for which 1/f α scaling can be concluded. Practical recommendations are offered.Key words spectrum; persistence; streamflow; groundwater; glacier; palaeoclimate Un problĂšme de non-unicitĂ© dans l'identification de la scalance spectrale des lois de puissance pour des sĂ©ries chronologiques hydroclimatiques RĂ©sumĂ© La scalance spectrale d'une loi de puissance ne satisfait pas les hypothĂšses des analyses classiques telles que la dĂ©tection des changements statistiques. Les ensembles de donnĂ©es hydroclimatiques peuvent cependant ĂȘtre trop courts pour diffĂ©rencier les processus de spectres en 1/fα des processus linĂ©aires Ă mĂ©moire courte, ambiguĂŻtĂ© exacerbĂ©e par l'omniprĂ©sence de ces deux types de processus. Nous avons explorĂ© ce problĂšme de non-unicitĂ© en appliquant un outil heuristique Ă quatre exemples de chacun de quatre types de donnĂ©es hydroclimatiques suivants: indices de circulation, climat d'une station, caractĂ©ristiques d'une riviĂšre et d'un aquifĂšre et bilan de masse d'un glacier. Cette sĂ©lection est rĂ©partie sur une grande partie du globe et comprend certaines des plus longues sĂ©ries disponibles de donnĂ©es instrumentales. Le premier rĂ©sultat est que la scalance selon une loi de puissance est Ă©vidente, mais que les sĂ©ries ne sont pas suffisamment longues pour distinguer entre les mĂ©canismes sous-jacents. L'utilisation des donnĂ©es palĂ©oclimatiques pour Ă©tendre la durĂ©e des sĂ©ries instrumentales a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e, mais n'a fourni que des rĂ©sultats mitigĂ©s. Inversement, une approche par bilan des informations, intĂ©grant en outre des considĂ©rations de processus physiques, peut nous aider Ă reconnaĂźtre les classes de variables pour lesquelles on peut conclure Ă une scalance en 1/fα. Des recommandations pratiques sont proposĂ©es.