The world’s ethos in 2021 grew increasingly realistic, focusing on constraints and practicalities, accounting for ‘bitter necessities’, and choosing defensiveness, preservation and stability over creation and exploration. The rise of realism in the world’s public and private spheres presents a challenge to anthropology’s ability to integrate a moral compass, empirical embeddedness and epistemological value in the discipline. This review of research published in some major peer-reviewed Anglophone European journals in 2021 seeks to vindicate the optimistic kind of moral realism by showing its inescapable entanglement in two of the most powerful items on anthropologists’ agendas today, the ontological and the future-oriented.Résumé : En 2021 l’éthos mondial est devenu de plus en plus orienté vers le réalisme avec le souci d’identifier des contraints, nécessités et aspects pratiques. La défensive, la préservation et la stabilité ont été privilégiées. La création et l’exploration ont été mises à l’écart. La montée du réalisme à travers le monde a marqué la vie publique ainsi que les relations privées. Il est clair que cela représente un défi pour beaucoup d’anthropologues dans la mesure où cela bouscule les traditions. Le réalisme nécessite une prise de position quant à la nature de la discipline anthropologique. Il faut s’interroger sur sa capacité d’incorporer le sens moral dans le processus de recherches empiriques et les fondements épistémologiques. Cet article examine des recherches évaluées par les pairs dont les résultats ont été publiés dans les principales revues scientifiques en langue anglaise de l’année 2021. Il vise à exprimer le bienfondé d’un réalisme optimiste à la croisée de deux priorités majeures pour des anthropologues d’aujourd’hui : l’ontologie et les études prospectives.